L’amitié franco-américaine trouve son origine au siècle des lumières, avant la révolution française par le rôle de la France dans la guerre d’indépendance américaine. Charles de Vergennes, personnage un peu oublié, en fut le veritable artisan, et La Fayette la figure emblématique puisqu’en 1777 il devança de 3 ans l’engagement de notre pays. Cette amitié fut scellée par le traite d’alliance et de commerce signé à Paris le 6 février 1778. Par ce traité, la France reconnaissait l’indépendance de la jeune république américaine, 5 ans avant qu’elle soit effective. C’est ce traité qui a fait de la France le plus ancien allié des Etats-Unis.

En 1780, la France entra en guerre aux cotes des insurgés américains sous le commandement du maréchal de Rochambeau et l’admiral De Grasse. La bataille de la baie de Chesapeake et celle de Yorktown marquèrent la défaite des troupes britanniques. Le traité d’indépendance américaine fut signé à Paris le 3 septembre, 1783.

Pour le centenaire de Independence américaine, la France a offert aux Etats-Unis la Statue de la Liberté qui, dans le port de New York, accueillait les immigrants européens. En retour, les écolières américaines, Filles de la Revolution (Daughters of the American Revolution) offrirent à la France une statue équestre de La Fayette, aujourd’hui sur le Cours la Reine à Paris.

Cette longue amitié qui s’est toujours manifestée à l’occasion des vicissitudes de l’histoire constitue un patrimoine immatériel commun à nos deux nations. C’est ce sentiment commun qui a conduit à cet élan de générosité de volontaires américains, venus à nos côtés dans la Premiere Guerre Mondiale, et aussi dans la Libération de la France en 1944.